Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA) : le RENADEF s’implique dans la lutte
Sous le Haut Patronage du Chef de L’Etat S.E Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Ministère de Genre, Famille et Enfants, a célébré la Journée Panafricaine de la Femme (JPAF), le 31 Juillet 2021, a l’espace culturel BILEMBO sur l’avenue colonel Mondjiba, dans la concession de l’ex UTEX-AFRICA située dans la commune de la Gombe/ville de Kinshasa.
Le thème retenu pour cette édition (2021) est : Cultures Vivantes et Patrimoine au-delà des Frontières. Plusieurs membres du Gouvernement leaders politiques, d’opinion et communautaire de la Société Civile ont répondu présent à l’invitation, entre autres : Madame la Vice Première Ministre de l’Environnement et développement durable, S.E. Eve BAZAIBA, Madame la Ministre de l’Emploi, S.E. NDUSI M’KEMBE, Madame Bintou KEITA, représentante Spéciale du Secrétaire General des Nations Unis en RDC, pour ne citer que ceux-là.
Dans son allocution pour la circonstance, S.E Mme Ndaya LUSEBA Gisèle, Ministre du Genre, Famille et Enfant, a souligné la volonté et l’implication du Chef de L’Etat S.E Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui s’est personnellement engagé dans la promotion tout azimut, de l’autonomisation de la Femme ; Aussi, elle a invité tout un chacun à s’approprier de la Journée Panafricaine de la Femme, dont la célébration semble méconnue de la population.
Elle a par la suite invité les décideurs, sur le plan national et International, à mettre en exergue la contribution des femmes africaines pour le développement du continent.
Pour la Coordonnatrice Nationale du RENADEF, représentée à cette célébration par Mme Françoise YOHARI, Chargée de Genre et Droits humains au Projet NMF3 VIH-TUB dans son approche HUB ; « Cette édition est une aubaine pour que plusieurs questions sous la matière trouvent leurs réponses par des réflexions approfondies notamment :
Quelle est la valeur du travail de la femme africaine ? Est-ce que les efforts fournis sont pris en compte ? Est-ce que son apport sur le plan économique (en rapport avec le rôle de premier plan qu’elle joue) : Dans l’agriculture des substances et à grande échelle, sur le petit et grand commerce, sur l’élevage de gros et menus bétails, sont-ils pris en compte dans les indicateurs du développement économique de notre pays ?
Tant que la femme africaine restera à la traîne de tout ce qui se fait dans la prise des décisions à tous les niveaux, notamment : politique, sanitaire et économique, le développement de l’Afrique et de la RDC en particulier sera lent. Parce que nous ne pouvons pas compter uniquement sur les hommes. Dixit NYOMBO ZAINA Marie.
En général, le but historique de ces assises de femmes était, malgré les différences ethniques et linguistiques, d’unir leurs forces, de travailler ensemble autour d’un idéal commun notamment celui de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie de la femme Africaine et à son émancipation. À la suite de la rencontre des femmes africaines à Dar Es Salam, la JIFA sera promulguée par les Nations Unies en 1962 avant d’être officiellement consacrée le 31 juillet 1974, lors du premier Congrès de l’Organisation panafricaine des femmes qui s’est tenu au Sénégal.
Pour la petite histoire, La Journée internationale de la femme africaine (JIFA) existe depuis 1964, elle est l’initiative d’Aoua Keïta. Elle a lieu le 31 juillet de chaque année. 31 juillet parce que, ce jour-là en 1962, des femmes de l’ensemble du continent africain s’étaient réunies pour la première fois et avaient créé la toute première organisation dédiée aux femmes africaines : l’Organisation Panafricaine des Femmes.
Pour Françoise YOHARI, délégué du RENADEF a cette célébration, et qui n’a pas tari d’éloges pour féliciter la mobilisation de femmes pour ladite journée et aussi l’implication des autorités pour sa réussite.